 TONNERRE |
|
En présence de :
Guillaume Brac
✤ Mercredi 13 novembre à 19h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(sur carton d’invitation)
✤ Jeudi 14 novembre à 19h15
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(séance publique) |
De Guillaume Brac
Scénario : Guillaume Brac, Hélène Ruault
Avec la collaboration de Catherine Paille avec Vincent Macaigne, Solène Rigot, Bernard Ménez, Jonas Bloquet, Hervé Dampt, Marie-Anne Guerin
Un rocker trop sentimental et au creux de la vague, venu chercher la paix. Une jeune femme indécise, à la beauté et à la fraîcheur foudroyantes. Un vieux père fantasque, fan de tennis. Dans la petite ville de Tonnerre, les joies de l’amour ne durent qu’un temps. Une disparition aussi soudaine qu’inexpliquée et voici que la passion cède place à l’obsession…
Réalisateur de courts remarqués, Guillaume Brac fait de son premier long métrage un premier chef-d’oeuvre, en signant une histoire d’amour et de désamour brillante, touchante, miraculeuse.
Inventant son propre territoire de cinéma, il mélange les genres pour cette comédie sentimentale et romanesque qui glisse vers le drame et le film noir jusqu’à brouiller les repères émotionnels du spectateur. Magnétique, son comédien fétiche Vincent Macaigne joue sur un équilibre instable entre légèreté et gravité, insouciance et violence, douceur et rage. Face à lui, Bernard Ménez parvient habilement et pudiquement à dégager de sa propre dimension burlesque une grande mélancolie et une poignante bienveillance, celle d’un père pour son fils. |
| Les Garçons et Guillaume, à table ! |
|
En présence de :
Françoise Védrine
✤ Mercredi 13 novembre à 22h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(sur carton d’invitation)
✤ Jeudi 14 novembre à 21h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(séance publique) |
De Guillaume Gallienne
Scénario : Guillaume Gallienne
Avec Guillaume Gallienne, André Marcon, Françoise Fabian, Diane Kruger, Charlie Anson, Nanou Garcia, Carole Brenner, Brigitte Catillon, Reda Kateb
Guillaume raconte : « Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais 4 ou 5 ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : “Les garçons et Guillaume, à table !” La dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : “Je t’embrasse ma chérie”. Et bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus. »
Pour son premier long métrage, le comédien Guillaume Gallienne adapte son one-man-show éponyme où il racontait la naissance perturbée de son identité sexuelle dans un pur moment de drôlerie, d’humour et d’émotion. Endossant les rôles de réalisateur, scénariste et double interprète, il récidive avec brio sur grand écran pour un vibrant hommage d’amour à sa mère et aux femmes.
Questionnement psychanalytique hilarant, décalage et sensibilité, rythme et sens du verbe, il se positionne en digne héritier de Woody Allen, Blake Edwards et Billy Wilder. Parfaitement entouré, ce pitre génial, candide et sincère, livre une impressionnante performance d’acteur, d’une justesse poignante et d’une profonde humanité. |
| GIRAFADA |
|
En présence de :
Rani Massalha
✤ Jeudi 14 novembre à 19h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(sur carton d’invitation)
✤ Vendredi 15 novembre à 19h15
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(séance publique) |
De Rani Massalha
Scénario : Rani Massalha, Xavier Nemo
Avec Saleh Bakri, Roschdy Zem, Laure de Clermont
Yacine est vétérinaire dans le dernier zoo de Palestine. Il vit seul avec son fils de 10 ans, Ziad. Celui-ci entretient un lien particulier avec les deux girafes du zoo. Il semble même être le seul à pouvoir communiquer avec elles. Une nuit, après un raid aérien dans la région, le mâle meurt. Rita, la femelle, ne peut pas vivre seule et se laisse doucement mourir au grand désespoir de Ziad. Yacine doit de toute urgence lui trouver un nouveau compagnon. Mais le seul zoo qui pourrait l’aider se trouve à Tel-Aviv…
Rani Massalha s’inspire d’un fait divers survenu en 2005 et plante le décor de son premier long métrage non loin du Mur de séparation de huit mètres de haut, érigé par Israël depuis 2002. Loin du style documentaire, il choisit une veine comique et compose une atmosphère féérique pour un récit placé à hauteur d’enfant.
À travers les fantasmes et la psychologie de son jeune héros qui contrastent avec le chaos ambiant, Girafada réunit deux univers, ceux de l’innocence et de la guerre, pour une émouvante métaphore sur l’absurdité du monde et notre dérisoire condition d’humains. |
| LA PIECE MANQUANTE |
|
En présence de :
Nicolas Birkenstock
✤ Jeudi 14 novembre à 22h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(sur carton d’invitation)
✤ Vendredi 15 novembre à 21h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(séance publique) |
De Nicolas Birkenstock
Scénario : Nicolas Birkenstock, Carl Lionnet
Avec Philippe Torreton, Lola Dueñas, Armande Boulanger, Élie-Lucas Moussoko, Marc Citti, Geneviève Mnich
Un matin, Paula disparaît, abandonnant ses deux enfants, Violette et Pierre, et son mari André, sculpteur reconnu mais père distant et époux détaché. Dépassé par la situation, il tente de dissimuler la disparition de sa femme à son entourage, contraignant ses propres enfants au silence. Le temps d’un été, chacun d’eux va affronter à sa manière la douleur de l’absence et partir en quête, lentement mais coûte que coûte, d’un nouvel apaisement.
Avec sensibilité, nuance et humour, ce premier film à la fois lumineux, subtil et émouvant évoque les thèmes universels que sont l’amour et la famille, en dressant le portrait au plus juste d’un homme que les circonstances mettent au défi.
Très maîtrisée, l’écriture délicate du jeune et déjà talentueux Nicolas Birkenstock n’hésite pas à mêler des sentiments forts et contradictoires, comme l’orgueil, la violence, la séduction, le chagrin et la légèreté. Elle est ici servie avec conviction par un merveilleux couple d’acteurs : Lola Dueñas, comédienne espagnole incontournable de l’univers de Pedro Almodóvar,et le vibrant Philippe Torrenton. |
| NOS HEROS SONT MORTS CE SOIR |
|
En présence de :
David Perrault
✤ Vendredi 15 novembre à 19h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(sur carton d’invitation)
✤ Samedi 16 novembre à 13h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(séance publique) |
De David Perrault
Scénario : David Perrault
Avec Denis Ménochet, Jean-Pierre Martins, Constance Dollé, Philippe Nahon, Pascal Demolon, Alice Barnole, Yann Collette
France, début des années soixante. Simon est catcheur et porte sur le ring le masque blanc. Il est « Le Spectre ». Il propose à son ami Victor, de retour de la guerre, d’être son adversaire. « L’Équarrisseur de Belleville » endossera le masque noir. Mais pour Victor, encore fragile, le rôle paraît bientôt trop lourd à porter : pour une fois dans sa vie, il aimerait être dans la peau de celui qu’on applaudit. Simon lui suggère alors d’échanger les masques. Mais on ne trompe pas ce milieu-là impunément…
D’une profonde originalité, le premier film de David Perrault, au joli titre mélancolique, réussit le grand écart entre classicisme et modernité dans un magnifique noir et blanc. Choisissant de braquer sa caméra sur des mondes qui s’effacent, disparaissent et n’existent plus, il évoque les troubles de l’identité et scrute la frontière entre la vie et le spectacle. Sans reconstitution ostentatoire, ce film d’époque cherche sa vérité dans un équilibre subtil entre réalisme et onirisme, s’inspirant du fantastique et de la Nouvelle Vague autant que des films noirs de série B américaine. |
| LES INTERDITS |
|
En présence de :
Jérémie Lippmann
✤ Vendredi 15 novembre à 22h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(sur carton d’invitation)
✤ Samedi 16 novembre à 15h30
au Ciné Cambaie à Saint-Paul
(séance publique) |
D’Anne Weil et Philippe Kotlarski
Scénario : Anne Weil, Philippe Kotlarski
Avec la collaboration d’Agnès de Sacy et Maurice Rabinowic
Avec Soko, Jérémie Lippmann, Vladimir Fridman, Ania Bukstein, Alexandre Chacon, Martin Nissen, Artiom Tkachenko
1979. Carole et Jérôme ont 20 ans et partent en voyage organisé à Odessa, derrière le rideau de fer. Ils sont cousins et se prétendent fiancés. Simples touristes, ils visitent monuments et musées. Le soir, ils faussent compagnie au groupe et rencontrent clandestinement des refuzniks, Juifs harcelés par le régime soviétique pour avoir voulu quitter le pays. Ils découvrent un monde inconnu, brutal et absurde. Si Carole est animée par l’engagement et le goût du risque, la vraie motivation de ce voyage pour Jérôme, c’est Carole…
Réalisée à quatre mains, cette première oeuvre se penche avec intelligence sur un sujet saisissant et méconnu : le sort réservé aux Juifs par l’ex-URSS. Tendu et romanesque, le récit fiévreux joue une double partition : celle d’un thriller historique et d’un drame amoureux.
Interprété par un couple de jeunes acteurs en tension, Jérémie Lippmann et la lumineuse Soko, Les Interdits sonde la délicate question de l’appartenance à une communauté. |
|
