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festival du film de la reunion
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Si le cinéma est un art autant qu’un langage, il est aussi une industrie qui nécessite des connaissances et la maîtrise de techniques précises. À destination de jeunes professionnels, le Festival organise donc des ateliers de travail qui réunissent des professionnels expérimentés qui ont à coeur de transmettre leurs savoirs pour naviguer au coeur des coulisses de la création et de l’économie du cinéma.

- Jeudi 9 Octobre à 11h00 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas) à St-Paul

- Vendredi 10 Octobre à 11h00 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas) à St-Paul

Renseignements et réservations
dans la limite des places disponibles, contacter Sophie Person au 0692 68 60 83.

Le Jeudi 9 octobre

Tourner en outre-mer : le parcours du combattant

Si les territoires d’outre-mer offrent de magnifiques décors grâce aux trésors de ses paysages naturels ainsi qu’une diversité de climats et d’atmosphères, il n’en demeure pas moins que ces perles cinématographiques restent difficiles à dompter, en raison notamment de leur isolement.

Pour son premier film narrant le parcours de l’explorateur Raymond Maufrais, La Vie pure, le réalisateur Jeremy Banster raconte ses péripéties rocambolesques : « Nous voilà partis pour Maripasoula, ville à une heure d’avion à l’ouest de Cayenne, en pleine forêt amazonienne. On achemine trois tonnes de matériel par pirogue […] On échappe à une épidémie de grippe H1N1, à une tempête tropicale, on résiste aux 35°, aux 95 % d’humidité, aux moustiques et à la malarone, médicament antipaludique qui donne des migraines, des douleurs d’estomac, des crises d’hallucinations ou rend complètement parano… Nous terminons le tournage à Cayenne, après quatre semaines en forêt primaire, nous passons par toutes les émotions possibles. Les journées étaient à rallonge, nous avions visé le « petit été de mars » pour la clémence de ses précipitations, raté. Il fallait se mettre en place, répéter, essuyer, ranger, ressortir le matériel, se remettre en place, répéter, tourner, essuyer, sécher, ranger, puis… changer de décor, et recommencer. Et ce toute la journée… »

- Jeudi 9 octobre à 11h00 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas) à Saint-Paul

Renseignements et réservations
dans la limite des places disponibles, contacter Sophie Person au 0692 68 60 83.

Le vendredi 10 octobre

Enseigner le cinéma : un apprentissage pas comme les autres

sélectives sont les plus prestigieuses pour qui souhaite se former en France à l’art cinématographique. La première, créée en 1986, a accueilli Noémie Lvovsky, François Ozon, Emmanuelle Bercot ou Céline Sciamma ; de la seconde, fondée en 1926, Jacques Demy, Louis de Funès, Jean-Jacques Annaud ou Gaspar Noé sont sortis diplômés. Il est loin le temps où les écoles de cinéma promettaient à leurs étudiants de devenir tous réalisateurs. Désormais, elles forment à des métiers précis : chef-opérateur, monteur, truquiste, documentariste, scénariste, assistant-réalisateur, script, cadreur ou encore producteur. Comme tout langage, celui de l’audiovisuel nécessite un apprentissage. Attendu que le cinéma est d’abord un art et relève par conséquent du domaine de la création, de la liberté et de l’intime, la question de son enseignement se pose néanmoins avec force. Selon quels principes ? L’un de ses passeurs, le réalisateur Brice Cauvin (L’Art de la fugue), intervenant à La fémis, à London Film School et au CEFPF, partage ses réfl exions.

- Vendredi 10 octobre à 11h00 à l’Espace culturel Leconte de Lisle (Léspas) à Saint-Paul

Renseignements et réservations
dans la limite des places disponibles, contacter Sophie Person au 0692 68 60 83.